
Cette page contient les communications concernant la pandémie de COVID-19 à l’intention des psychologues.
Outils
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Impact de la COVID-19 sur la santé mentale | Littérature scientifique – Automne 2020
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Conseils aux personnes endeuillées en contexte de pandémie et de confinement
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Conseils concernant la télépratique auprès d’enfants et d’adolescents en contexte de pandémie et de confinement
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Balises de la télé-évaluation, dont la télé-neuropsychologie, dans le contexte de la COVID-19
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Trousse clinique pour le dépistage et l'intervention en situation de crise (pandémie COVID-19)
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Points de repère pour identifier si nos clients peuvent bénéficier de services de télépsychologie
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Modèle de formulaire de consentement pour la télépsychologie
Offre de formation
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Aide aux professionnels en situation de COVID-19 - Avec la Dre Pascale Brillon, psychologue
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Psychothérapie par vidéoconférence : efficacité, alliance thérapeutique et informations pratiques - Avec le Dr Stéphane Bouchard, psychologue
Mesures sanitaires en vigueur
Pour connaître les consignes sanitaires présentement en vigueur et applicables aux bureaux des travailleurs de la santé, nous vous rappelons qu’il faut vous référer au site Web de la CNESST, sous l’onglet Coronavirus (COVID-19). Récemment, les règles sur la période d’isolement ont été changées.
Télépratique

R. La présente information est diffusée dans le cadre des « questions et réponses » à l’intention des psychologues afin de favoriser au maximum la continuité des services psychologiques dans le cadre de la pandémie de la COVID-19.
Le psychologue peut en tout temps offrir des services psychologiques à distance au téléphone ou au moyen de plateforme de communication électronique. Dans le cadre d’une telle pratique, le psychologue doit appliquer les mêmes règles déontologiques qui s’appliquent à une pratique en face à face. Il revient au psychologue d’évaluer la faisabilité et l’opportunité de cette pratique en prenant tous les moyens mis à sa disposition pour favoriser la confidentialité.
Sur le plan de la sécurité informatique, l’Ordre a consulté le professeur Benoit Dupont qui est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en cybersécurité (Université de Montréal). Voici ce qui ressort de cette consultation :
- De façon générale, les solutions ou logiciels offerts pour utilisation par le grand public n’offrent jamais de garantie absolue à l’égard de la sécurité et de l’intégrité de l’information qui y circule.
- Les solutions offertes par de grandes organisations comme Microsoft ou Apple présentent moins de risques, étant donné la capacité de ces entreprises à réagir rapidement à une attaque ou à corriger une faille de sécurité.
- L’utilisation des versions payantes des logiciels permet d’augmenter les possibilités de paramétrage et les options de sécurité disponibles, ce qui peut contribuer à réduire le risque lié à leur utilisation. Mais il faut néanmoins prendre le temps de se familiariser avec ces options et de les utiliser convenablement.
- Les recommandations générales sur les méthodes et manières relatives à l’utilisation des outils disponibles sont les mêmes, peu importe le choix de la plateforme. Par exemple le fait de toujours utiliser un mot de passe pour intégrer une rencontre, devrait faire partie des bonnes pratiques.
- Le cryptage des données est variable d’une plateforme à l’autre. Le niveau de cryptage peut réduire la qualité du son et de l’image générée par celles-ci.
Voici également quelques commentaires au sujet de différentes plateformes, qui sont toutes conformes aux lois provinciales ou fédérales en matière de protection des renseignements personnels :
- Face Time de Apple : cette solution est considérée comme étant l'une des plus sécuritaires en ce moment, en raison de la taille de l’organisation et du soin qui celle-ci porte aux enjeux de confidentialité. Le cryptage est fait sur l’ensemble du signal, son et image en tout temps.
- Teams de Microsoft (Skype for business): cette solution est également recommandée, en raison de la taille de l’organisation. La solution est très utilisée et le cryptage est suffisant.
- ZOOM par Zoom Video Communications, Inc. : bien qu’il s’agisse d’une plus petite entreprise, ZOOM peut également être recommandée. Le cryptage semble un peu moins systématique que pour les deux plateformes précédentes. La version payante offre suffisamment d’options de sécurité pour assurer un niveau de confidentialité acceptable. La sécurité de cette plateforme est augmentée lorsque l’on a recours à un mot de passe, que l’on bloque l’enregistrement des conversations et que l’on évite d’y partager des documents. La qualité du son et de l’image est très intéressante, ce qui permet de réduire les risques de perte de la communication. Cela peut devenir un enjeu important dans un contexte de soins psychologiques.
- Google Hangouts par Google : offre un niveau de sécurité comparable à Zoom.
- Les plateformes REACTS, CLICPRO et ON CALL HEALTH sont également recommandées.
- Messenger par Facebook est une plateforme qui devrait être évitée considérant le partage possible d’informations avec des entreprises commerciales. Ce partage pourrait entrainer l’apparition de publicités liées à des sujets abordés au cours des rencontres.
Enfin, il demeure qu’aucune plateforme n’assure une sécurité sans faille. La clientèle doit donc être informée des risques inhérents au recours à ces technologies et consentir à leur utilisation de façon éclairée (voir lien plus bas pour un modèle de consentement en télépratique).
Pour en savoir davantage nous vous invitons à consulter :
- La chronique de Psychologie Québec portant sur l’offre de services à distance datant du mois de mars 2018.
- Le Guide de pratique portant sur la télépsychologie adopté par l’Ordre en 2013.
- L'outil Repères pour la télépsychologie, publié en date du 20 mars 2020.
- Le Modèle de formulaire de consentement pour la télépratique, publié en date du 25 mars 2020.
- Le document Les considérations techniques de la vidéoconférence
Q. Est-ce que je peux offrir des services à distance à des clients dont les honoraires sont payés en vertu d’entente avec la CNESST, l’IVAC et la SAAQ?


Les services de télépsychologie peuvent être proposés.
Pour ce faire, les documents suivants doivent être consultés :
- Points de repère pour la télépsychologie
- Balises de la télé-évaluation, dont la télé-neuropsychologie, dans le contexte de la COVID-19
Le consentement aux services en télépratique est nécéssaires :

Les services en personne sont privilégiés. Par contre, ni la CNESST, ni IVAC, ni la SAAQ n’ont émis de directives indiquant qu’ils cesseraient le remboursement des honoraires professionnels en télépratique.
R. Le psychologue doit aviser ses clients de la situation, tout en préservant le secret professionnel et indiquer qu’il est, ou pourrait être, vecteur du COVID-19. Il doit également cesser de voir immédiatement tout client en personne.
Ressources supplémentaires
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Ressources en lien avec la COVID-19 | Canadian ADHD Resource Alliance (CADDRA)
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Le deuil chez l'enfant et l'adolescent | MSSS
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Aller mieux à ma façon