Sondage sur la pandémie de COVID-19 - Télépratique

Sondage sur la pandémie de COVID-19 - Télépratique


Cette page présente les résultats d'un sondage de l'Ordre des psychologues du Québec envoyé à ses 8 843 membres, du 19 au 21 octobre 2020. Les résultats présentés concernent la télépratique et représentent un échantillon composé des 2 744 psychologues ayant répondu au sondage.

Usage de la télépratique

  • 82 % des répondants travaillant dans le réseau public n'offraient pas de services en télépratique avant la pandémie contre 65 % des répondants oeuvrant en pratique privée.

  • Au moment du sondage, 83 % des répondants travaillant dans le réseau public offraient des services en télépratique, contre 89 % des répondants œuvrant en pratique privée.

    À la question « Quel pourcentage de votre pratique est actuellement accordé à la télépratique? » :

  • Au moment du sondage, 79 % des répondants travaillant dans le réseau public avaient repris des activités cliniques en présentiel contre 72 % des répondants œuvrant en pratique privée.

Expériences et appréciation par les psychologues

  • À la question « Choisissez l'énoncé qui correspond le mieux à votre situation en lien avec la télépratique » :

  • 57 % des répondants considèrent que la télépratique est une modalité de travail utile et efficiente à leur situation.
  • 47 % des répondants travaillant dans le réseau public considèrent que la télépratique leur permet davantage de flexibilité dans l'organisation du travail et l'offre de service, contre 67 % des répondants oeuvrant en pratique privée.
  • 57 % des répondants considèrent que la télépratique est une approche innovante pour le futur de la profession.
  • 64 % des répondants considèrent que la télépratique facilite l'accès à leurs services pour la clientèle.
  • 43 % des répondants travaillant dans le réseau public considèrent que la télépratique répond aux besoins de leur clientèle, contre 63 % des répondants oeuvrant en pratique privée.
  • 42 % des répondants considèrent que la télépratique comporte des enjeux significatifs avec la confidentialité.
  • 29 % des répondants travaillant dans le réseau public considèrent que les services offerts via la télépratique sont de moins bonne qualité, contre 5 % des répondants oeuvrant en pratique privée

Interactions et communication

  • 59 % des répondants considèrent que la qualité de la relation et de la communication via la télépratique est inférieure.

  • 30 % des répondants considèrent que la télépratique nuit à l’alliance thérapeutique.
  • 65 % des répondants considèrent qu'il y a des limites significatives dans les interactions et le contact humain via la télépratique.
  • 48 % des répondants considèrent leur clientèle présente autant d’aisance et d’authenticité en télépratique.

Ressources matérielles et aisance avec technologies

  • 13 % des répondants affirment ne pas accès aux ressources informatiques requises pour la télépratique.
  • 14 % des répondants affirment éprouver des difficultés personnelles (manque d’aisance) avec les technologies requises pour la télépratique.
  • 46 % des répondants affirment que davantage de soutien ou de formation en lien avec la télépratique seraient bénéfiques à leur pratique.

Appréciation par la clientèle

  • Quel pourcentage de votre clientèle apprécie les services offerts via la télépratique?

  • 62 % des répondants considèrent que leur clientèle apprécie le sentiment de sécurité offert par la télépratique dans le contexte de pandémie.
  • 73 % des répondants considèrent que leur clientèle apprécie la flexibilité de leurs services en télépratique.
  • 13 % des répondants considèrent que les limites de la confidentialité inhérentes aux outils technologiques sont une source d'inquiétudes chez leur clientèle.
  • 49 % des répondants travaillant dans le réseau public considèrent que l’accès difficile à des outils électroniques pour leur clientèle complexifie l’usage de la télépratique, contre 26 % des répondants œuvrant en pratique privée.
  • 42 % des répondants affirment qu'il est difficile pour leur clientèle d'avoir accès à un espace confidentiel adapté à la télépratique.