Le deuil de la famille rêvée : renoncer à l’enfant imaginaire et à la figure du parent (parfait)
Dre Caroline Baret, psychologue
À travers sa pratique clinique, ses expériences professionnelles et ses travaux de recherche, Caroline Baret s’intéresse à la transition vers la parentalité, au domaine de la périnatalité, au « trouver place » dans sa famille et dans sa communauté ainsi qu’aux multiples formes du deuil.
De nombreux événements de vie peuvent troubler la réalisation du projet de famille tel que désiré : fausse couche, infertilité, handicap, précarité, immigration, séparation conjugale... Alors que donner la vie, être en couple et faire famille semble être facile pour certains, pour d’autres, cela entraîne une désillusion mêlée à un sentiment d’échec et de culpabilité. Le deuil de la famille rêvée se vit généralement de manière solitaire, il est souvent incompris et invisibilisé : la fausse couche n’est pas un événement dont on fait part ouvertement à son entourage, les difficultés conjugales non plus, ni les multiples démarches en clinique de fertilité. Ces types de deuils peuvent être banalisés par les proches ou par la société.
Pourtant, même quand la conception, la grossesse ou le développement du bébé paraissent se dérouler sans accrocs, les parents rapportent dans nos bureaux des défis et des deuils associés à leurs attentes et à leurs espoirs liés à leur nouvelle vie de famille. Les préoccupations face aux soins du bébé et l’anxiété d’être un bon parent sont des éléments qui ressortent au premier plan. Les enjeux du partage des tâches et des responsabilités parentales ainsi que le manque de soutien et de coopération sur le plan conjugal sont souvent abordés dans un deuxième temps. Devenir parent, c’est aussi renouer avec une histoire familiale et personnelle parfois traumatique, ce qui peut se traduire par une anxiété parentale envahissante et un fort désir de réparation, que ce soit pour le père ou pour la mère (Baret et Gilbert, 2015).
La transition vers la parentalité dépend de l’histoire passée, de l’environnement et de la capacité du sujet à élaborer les transformations psychiques et relationnelles qui s’opèrent en lui. Il s’agirait notamment d’accepter de perdre sa place infantile et le fonctionnement qui lui est associé ; en d’autres termes, de faire le deuil aussi bien d’une partie de soi-même que de la représentation d’un enfant pour soi (Coum, 2002 ; Manzano et al., 2009 ; Mosca et Garnier, 2015 ; Quentel, 2008 ; Tavoillot, 2008).
Dans cet article, nous allons nous intéresser aux différents deuils dans et de la parentalité. Le deuil dans une acception large n’est pas seulement la réaction à la perte d’une personne aimée, mais aussi la réaction à des situations créant un sentiment de perte, de rupture ou de discontinuité de la vie. En effet, la dépression, l'affliction, le repli sur soi, ainsi que tout le travail psychique associé au deuil peuvent survenir dans le cas de renoncement à des projets ou à des conditions de vie investis affectivement et perdus (Bacqué et Hanus, 2016, Freud, 1915, Hanus, 1998; Klein, 1947).
Devenir parent… et renoncer au rêve de la famille idéale
Créer sa famille, devenir parent, avoir un enfant sont des projets éminemment nourris et influencés par le monde intérieur, par les attentes, par les désirs conscients et inconscients des personnes : « le bébé est à la fois un bébé réel et un bébé imaginé » (Lebovici, 2009, p. 259). Les deux dimensions se combinent à des degrés divers chez les parents en devenir. Chacun se construit un bébé imaginé à sa manière, en fonction de son histoire, de ses rêves et de son contexte de vie.
Par exemple, les recherches sur les grossesses des adolescentes démontrent une multiplicité de motivations d’ordre affectif : les jeunes filles, en poursuivant leur grossesse, rêvent de briser leur isolement affectif, de se réconcilier avec leur mère ou d’attirer l’attention d’un père absent, ou encore de renforcer leur relation de couple (Charbonneau, 2003 ; Desjardins et Paquette, 2008 ; Letendre et Doray, 1999).
Christophe1 est un des jeunes parents que j’ai rencontrés dans ma recherche doctorale2 (Baret, 2020 ; Baret et Gilbert, 2015, 2017). Comme beaucoup de pères et de mères, il a le désir d’être un bon exemple pour son enfant, avec cet élément générationnel important de ne pas faire comme ses parents :
Je veux m’appliquer dans mon rôle de père. C’est le rôle que je tiens, puis il faut que je montre le bon exemple, pas le mauvais exemple comme mes parents ont fait avec moi. Je veux qu’elle aille à l’école, je veux qu’elle aille à l’université, je veux qu’elle ait un travail.
Les fantasmes des parents s’inscriraient souvent dans leur narcissisme blessé ; ils chercheraient réparation dans la relation avec leur enfant en l’imaginant sans défauts et tout à fait merveilleux : « À bébé parfait, parent sans reproche. Rêver de lui, c’est donc rêver de nous » (Vaillant, 2004, p. 149). Le récit que fait Charles, un autre père rencontré dans le cadre de ma recherche, illustre bien le sentiment d’avoir échoué à réaliser son rêve de famille idéale et la volonté de ne pas répéter les « erreurs » parentales.
Moi, mon idéal au travers de ça, c’était de ne pas faire l’erreur que mes parents ont faite. Il y a des raisons pourquoi ils se sont séparés. […] Donc, quand je vois ça [la séparation très conflictuelle avec sa conjointe], c’est un peu les idéaux qui se brisent.
L’histoire, le caractère, les qualités de l’enfant désiré seraient déjà formulés dans l’esprit des parents avant même que le bébé naisse : « L’enfant attendu est ainsi porteur potentiel des joies passées, des deuils ou des amours perdus, des blessures anciennes non cicatrisées et des difficultés identitaires de ses ascendants immédiats » (Bydlowski, 2004, p. 163). L’enjeu consisterait alors à réparer l’enfant blessé en soi afin que cette tâche ne soit pas transmise à l’enfant à naître. Le deuil de la parentalité représente également un remaniement identitaire et personnel majeur.
Ne pas devenir parent… et renoncer à une partie de soi
Plusieurs auteurs ont pu documenter et expliciter les effets de deuils périnataux sur les parents (Fréchette-Piperni, 2005 ; Martineau, 2008 ; Soubieux, 2008, 2014) : tous témoignent d’une souffrance importante, d’une détresse psychologique ou d’une grande vulnérabilité. Le deuil périnatal est particulier, car il opère une rupture dans le processus de parentalisation. Il peut survenir dans le cas d’une fausse couche précoce ou tardive, d’une interruption volontaire ou médicale de grossesse, ou d’une mort après la naissance. Ce n’est pas seulement l’événement en soi qui crée une souffrance ou un traumatisme, c’est le sens qu’il prend pour les futurs parents.
Les réactions au deuil sont multiples : elles varient en fonction notamment de l’histoire personnelle et familiale, du seuil de tolérance propre à chacun face à la douleur psychique, et du lien qui unissait le sujet et le défunt (Bacqué, 2000). En effet, la nature de la relation et l’investissement particulier entre le sujet et l’objet perdu conditionnent pour une large part le déroulement présent et les conséquences ultérieures du deuil (Kernberg, 2011). Autrement dit,l’expérience de perte dépend de l’investissement envers l’objet et de la relation réelle et fantasmatique qui reliait le sujet à l’objet.
Dans le cas du deuil périnatal se pose la question du détachement envers l’embryon, le foetus ou le nouveau-né, des petits êtres avec lesquels il n’y a pas eu d’interactions directes, ou très peu. Le désinvestissement se fera essentiellement autour de l’enfant imaginaire, de toutes les projections créées psychiquement durant la grossesse et avant (Antoine, 2007 ; Soubieux, 2008 ; Winnicott, 1964).
Le témoignage de Christina, une mère rencontrée au cours de ma recherche doctorale, illustre la fonction de l’enfant imaginaire narcissisant et réparant l’injustice vécue d’avoir été parentifiée3 dans son enfance.
J’ai vu que mes projets ne fonctionnaient pas pour l’école. Au début, j’ai été découragée et j’ai fait comme : « Où est-ce que je peux mettre ce potentiel- là ? » Ça fait que je me suis dit : « Je serai une bonne mère. » Et à force de m’occuper des gens, je me suis dit : « Je suis écoeurée de m’occuper de ma mère, de mon père, de David [son ex-conjoint]. »
Vivre un deuil périnatal, c’est donc faire le deuil du bébé réel, du bébé imaginaire, de soi en tant que parent, et des relations parent-enfant dont on a rêvé soit pour les reproduire, soit pour les réparer (Soubieux, 2014). L’enfant imaginaire (celui qu’on rêve d’avoir) peut revêtir la fonction d’un enfant sauveur (Lafortune et Gilbert, 2013) ou d’un enfant-guérison (Emard et Gilbert, 2016) en tant qu’objet réparateur du narcissisme blessé du parent (Lemay, 1994).
Le désir d’enfant naît très tôt dans la psyché des petites filles (dans l’identification à leur mère) ; le projet conscient d’un enfant est infiltré de significations inconscientes et est toujours teinté d’ambivalence : « Je veux et je ne veux pas à la fois » (Antoine, 2007 ; Bydlowski, 2004). Par ailleurs, le désir d’enfant est aussi porté par l’entourage : il existe encore une pression sociale et familiale – on attend d’une jeune femme qu’elle donne naissance à un enfant – et cette pression ne s’est pas affaiblie malgré le statut social des femmes aujourd’hui au Québec.
Ainsi, chez les femmes, les sentiments de compétence et de confiance personnelle peuvent être lourdement entachés par une fausse couche ou une perte périnatale (y compris les interruptions volontaires de grossesse), nourrissant un sentiment de culpabilité ou de honte. Certaines peuvent imaginer « ne pas être capables de garder un enfant en elles ». Côtoyer des enfants ou des femmes enceintes peut aussi induire des sentiments d’injustice et d’impuissance très douloureux.
Le travail de deuil lié à la parentalité (réalisée ou non) nécessite donc un réaménagement psychique très soutenu pour s’approprier les transformations identitaires et sociales qui y sont reliées. L’attachement à l’idéal perdu (ou jamais atteint), le cumul des pertes, le sentiment de responsabilité, le manque de soutien et l’absence d’un espace d’élaboration peuvent entraver le processus d’acceptation et l’atténuation du deuil (Baret et Gilbert, 2015, 2017).
Perdre, se perdre… pour mieux se retrouver
Devenir parent, ce serait accepter de perdre sa place d’enfant et de renoncer à l’enfance, avec tout ce que cela peut comporter de fantasmes, lesquels se concentrent bien souvent dans la représentation imaginaire de l’enfant et de soi en tant que parent. Ne pas devenir parent, ce serait renoncer à un statut valorisant sur les plans social et familial autant qu’imaginaire. Néanmoins, le renoncement à l’enfant imaginaire ou à la figure du parent (parfait) n’est pas total ni absolu : accepter les pertes réelles et symboliques de la parentalité (réalisée ou non), c’est faire avec la réalité et donc s’ouvrir à d’autres perspectives et à d’autres chapitres de sa vie.
Tourner la page, ça ne veut pas dire « effacer la page », parce que la page reste écrite avec toute l’émotion qui est dedans. Et dans certains livres, il y a bien des pages sur lesquelles on revient, les larmes coulent à nouveau quand on les relit, elles sont pleines d’émotion, mais elles ne résument pas tout le livre. (Témoignage de la pédopsychiatre Françoise Gonnaud sur le deuil, dans Martineau, 2008, p. 99.)
Faisant bien souvent suite à l’expérience de la perte, le refus s’apparente à un déni transitoire. Puis se met en place, normalement et progressivement, un remaniement intrapsychique – non sans souffrance – qui prend en compte la perte et le renoncement : « Ainsi, dans le cas du deuil, le sujet confronté à la perte de l’objet aimé apprend grâce à l’épreuve de réalité à modifier son monde interne (celui de ses désirs et de ses attentes) en fonction de la perte réelle extérieure qu’il a subie » (Hanus, 1998, p. 22).
L’élaboration psychique comme la mentalisation, dans le cas du travail de deuil, viserait à intégrer l’événement douloureux (le décès, la discontinuité, la rupture, etc.) et à l’intérioriser, autrement dit à accepter la perte et à « apprendre à tolérer le manque, [à] faire face aux émotions liées aux souvenirs, [à] ne pas fuir devant l’ambivalence » (Bacqué, 2007, p. 32). Il s’agit donc d’un travail de reconnaissance, d’appropriation, d’acceptation d’un réaménagement psychique induit par un changement extérieur ou intérieur, de l’ordre de la perte et de la douleur morale. Le travail de deuil serait alors un processus restaurateur pour l’appareil psychique, qui retrouverait progressivement son intégrité et sa capacité d’aimer et de s’investir de nouveau après l’expérience d’une perte.
Ce faisant, après un temps nécessaire de repli sur soi typique du deuil, le sujet peut se sentir mieux et prêt à réinvestir le monde extérieur et sa propre vie avec ou sans enfant. Dans les deux cas, le soutien de la famille et du groupe social est fondamental pour que le sujet puisse apprivoiser sa nouvelle réalité.
Notes
1. Les prénoms ont tous été changés pour préserver l’anonymat des participants à la recherche.
2. En partenariat avec l’organisme communautaire montréalais Dans la rue, je me suis intéressée dans ma recherche doctorale à la parentalisation chez les jeunes adultes vivant des situations de grande précarité. Ma recherche s’inscrivait dans une recherche plus large du Groupe de recherche sur l’inscription sociale et identitaire des jeunes adultes (GRIJA), qui visait à comprendre la récurrence de dysfonctionnements familiaux entre les générations, notamment celle de la maltraitance et de la victimisation, chez les jeunes en difficulté (Gilbert, 2015).
3. Les auteurs à l’approche systémique (notamment Ivan Boszormenyi-Nagy) définissent la parentification comme la situation où l’enfant est chargé de prendre soin de son parent plutôt que l’inverse.
Bibliographie
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