Lignes directrices - normes de pratique
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Mise à jour - 10 octobre 2025
1. Comment évaluer (ou réévaluer) la durée d’un arrêt de travail? 
L’Ordre travaille actuellement à recenser les données les plus récentes et les meilleures pratiques en lien avec les arrêts de travail et les retours au travail afin d’orienter les psychologues.
D'ici là, nous recommandons de déterminer les modalités de l’arrêt de travail et du retour au travail au cas par cas, en fonction des besoins de la personne et de l’évaluation clinique du psychologue. Vous trouverez quelques pistes de réflexion dans les références suivantes (la liste est non exhaustive) :
- les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la santé mentale au travail, en particulier la section « Recommandations concernant le retour au travail après une absence associée à des problèmes de santé mentale » des Lignes directrices de l’OMS sur la santé mentale au travail – résumé d’orientation;
- les ressources sur les risques psychosociaux au travail de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), notamment la fiche Activités ou politique de retour au travail;
- les ressources sur la question des arrêts de travail, du retour et du maintien au travail disponibles dans le Centre de documentation de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST).
2. Un psychologue qui ne détient pas l’attestation en neuropsychologie peut-il documenter les capacités cognitives et fonctionnelles d’un client pour justifier un arrêt de travail ou un retour au travail? 
Oui, le psychologue est en mesure de fournir des informations sur les capacités cognitives et fonctionnelles de son client.
Rappelons que le psychologue est formé pour évaluer le fonctionnement psychologique et mental d’une personne, c’est-à-dire analyser divers aspects de la personne, notamment ses affects, ses cognitions, sa personnalité, ses défenses, ses motivations et ses ressources, dans le but de comprendre sa réalité psychique.
Par exemple, un psychologue pourrait évaluer que son client n’est pas en mesure de retourner au travail parce que sa dépression affecte ses capacités de concentration. Ou encore, il pourrait documenter le fait que la personne est incapable de se lever et de s’habiller le matin, qu’elle est anhédonique, sans énergie. La limitation fonctionnelle est ici observable d’un point de vue comportemental.
Cependant, si l’évaluation vise à faire un lien entre la limitation fonctionnelle et une atteinte des fonctions mentales supérieures, seul un neuropsychologue ou un médecin peut se prononcer.