Collaboration interprofessionnelle
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Mise à jour - 10 octobre 2025
1. Est-ce qu’un psychologue peut prolonger un arrêt de travail initié par un autre professionnel ou recommander un retour au travail pour un arrêt qu’il n’a pas initié? 
Généralement, un professionnel qui émet un certificat d’arrêt de travail assure une prise en charge globale du client. Il pourrait alors être préjudiciable qu’un autre professionnel interfère dans ce plan de prise en charge en reprenant les rênes d’un arrêt de travail sans échanger avec le professionnel qui l’a initié. Par exemple, un professionnel pourrait recommander un arrêt de travail avec des objectifs précis de reprise à certains moments clés dans le parcours de soins de son client. Ses objectifs ne seraient vraisemblablement pas atteints si un autre professionnel de la santé décrétait un retour au travail ou prolongeait l’arrêt sans le consulter.
Cela étant dit, il peut arriver qu’un professionnel qui recommande un arrêt de travail juge qu’il serait plus pertinent que le suivi de l’arrêt soit assuré par un autre professionnel. En effet, un médecin spécialiste, par exemple, dont le mandat est circonscrit, pourrait initier un arrêt de travail en première instance, mais préférer que la suite de la prise en charge et la réévaluation de l’arrêt de travail soient assurées par le professionnel traitant. Inversement, un professionnel généraliste pourrait recommander un arrêt de travail en première instance et orienter son client vers un professionnel expert dans le traitement du trouble identifié, et juger plus pertinent que la suite de la prise en charge de l’arrêt de travail soit assurée par ce professionnel.
Ou encore, un médecin de famille pourrait diagnostiquer un épuisement professionnel chez son patient et recommander une psychothérapie comme traitement de première intention. Selon la condition du patient, il pourrait juger préférable de confier le suivi de l’arrêt de travail au psychologue en charge de la psychothérapie ou, au contraire, considérer qu’il est plus pertinent de réévaluer lui-même son patient pour organiser le retour au travail le moment venu. Dans ce dernier cas, la collaboration entre le médecin de famille et le psychologue traitant serait des plus importantes.
Rappelons que les professionnels sont complémentaires, et non interchangeables. L’interdisciplinarité est essentielle pour la prise en charge globale des clients. Une collaboration active et respectueuse favorise l’efficacité et l’efficience des différentes interventions.
2. Un consentement écrit du client est-il requis en vue de communiquer avec un autre professionnel ou partenaire? 
Un consentement verbal du client est suffisant, pourvu qu’une note soit inscrite à son dossier et datée. Doivent également être spécifiés dans cette note les renseignements que le client a autorisé à communiquer, ou la copie du document qu’il a autorisé à transmettre, ainsi que le destinataire. Ceci est valable tant pour les communications orales que pour les communications écrites avec un tiers. Rappelons que l’autorisation à transmettre à un tiers des informations qui concernent un client doit être libre, éclairée et donnée à des fins spécifiques.