L’éducation à la citoyenneté démocratique pour une société inclusive : une utopie réparatrice?

Professeure retraitée du Département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal et présidente de l’Observatoire québécois de la démocratie, elle a travaillé plusieurs années en tant que psychologue sociale, en psychiatrie communautaire et en psychosociologie.
Dans le cadre d’une programmation de recherche-action en collaboration avec des personnes des milieux de l’intervention et de la recherche, nous avons développé le Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique (PIECD) avec des personnes en situation de handicap1 (déficience intellectuelle, trouble de santé mentale, trouble du spectre de l’autisme ou autre handicap). Dans cet article, nous décrirons ce projet amorcé en 2006 et nous verrons comment ce programme nous a conduits à proposer une conversation citoyenne sur les fondements éthiques de la citoyenneté et à envisager la conception d’une utopie réparatrice pour une société inclusive, offrant des espaces de dialogue, de participation démocratique et de relations interpersonnelles harmonieuses et conviviales. Considérant certains discours émergents qui interdisent l’usage des termes diversité et inclusion, et remarquant le déclin de la confiance populaire envers nos institutions, « le réveil des utopies » nous semble une piste de réparation et de restauration de la confiance en soi, aux autres et en notre avenir commun.
Un programme d’éducation à la citoyenneté démocratique
Dans la foulée de la Déclaration universelle des droits de l’homme, plusieurs groupes se sont battus, dans la seconde moitié du XXe siècle, afin d’exercer pleinement leurs droits civils, leurs droits sociaux, économiques et culturels, et leurs droits politiques. Ainsi en fut-il pour les femmes, les communautés racisées, les personnes issues de l’immigration, les populations autochtones, les personnes vivant la diversité de genre et les personnes en situation de handicap. Pour tous ces groupes susceptibles de discrimination ou d’exclusion, la participation démocratique et la reconnaissance politique équitables demeurent un défi.
L’exercice des droits politiques signifie que chaque citoyenne ou citoyen peut participer, selon des mécanismes reconnus et convenus, aux décisions concernant les affaires publiques. La participation politique recouvre une vaste gamme d’activités, dans une grande diversité de lieux. La participation électorale en est la forme la plus connue et s’opère au sein de diverses institutions fédérales, provinciales, régionales, municipales ou locales. Elle inclut la possibilité de se présenter comme candidate ou candidat pour être élu, de voter, de soutenir un parti politique, de contribuer à l’élaboration d’un programme, etc. Outre la participation électorale, la participation politique et démocratique comprend plusieurs autres formes d’influence et de participation aux débats publics : manifestations, boycottages, rédaction de lettres aux élus ou aux journaux, engagement au sein de groupes de pression, d’action communautaire ou sociale… Le niveau de participation politique et électorale des personnes en situation de handicap est inférieur à celui de la population en général (Prince, 2012; Schur et al., 2013; Élections Canada, 2025). De plus, pour exercer pleinement leurs droits politiques, ces personnes doivent surmonter plusieurs obstacles. « Par exemple, certaines personnes ne connaissent pas les façons de s’inscrire et de voter, ou ne savent pas comment faire pour travailler à une élection ou se présenter comme candidates » (Élections Canada, 2025). Parmi les obstacles à la participation électorale figurent l’accessibilité de l’information adaptée au type de handicap, l’accessibilité du bureau de scrutin, la procédure de vote et la lisibilité du bulletin de vote, le soutien adapté offert par le personnel des bureaux. Et pour voter, il faut également détenir les informations adaptées aux divers handicaps, concernant les candidatures, les programmes des partis, les enjeux en cause, afin de pouvoir se forger une opinion et faire un choix.
Ces obstacles n’affectent pas de la même manière toutes les personnes en situation de handicap, soit en fonction de la sévérité ou du type du handicap qui est le leur. Les personnes ayant une déficience intellectuelle sont celles qui ont le plus faible taux de participation électorale et politique, notamment parce qu’elles peuvent manquer de confiance, n’ont pas toujours l’impression de détenir les compétences citoyennes nécessaires et ne croient pas que leur avis sera entendu ou considéré (Tremblay et al., 2020). Pour ces raisons, et parce que la participation citoyenne et démocratique requiert l’acquisition de compétences et s’apprend tout au long de la vie, nous avons développé un programme d’éducation à la citoyenneté démocratique (PIECD) réunissant des personnes en situation de handicap ainsi que des personnes des milieux de l’intervention et de la recherche universitaire, et ce, dans une perspective de collaboration tripartite. Bien que le PIECD ait été créé par, pour et avec des personnes ayant une déficience intellectuelle, et qu’elles demeurent largement majoritaires dans le projet, les séminaires et les activités sont accessibles pour d’autres types de handicap, comme les problèmes de santé mentale ou du spectre de l’autisme. Quelques personnes ont des incapacités motrices.
Lors du « RV européen des partenaires du Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique avec les personnes présentant une déficience intellectuelle ou un handicap mental», organisé en 2006 en collaboration avec des partenaires de la France, de la Belgique et de la Suisse, les objectifs suivants ont été énoncés : soutenir le processus de familiarisation et d’appropriation des droits; développer des compétences requises afin de participer aux débats publics; réaliser des activités susceptibles d’accroître l’exercice des droits et responsabilités démocratiques. Le PIECD vise à promouvoir l’émancipation des personnes, l’exercice des droits universels et la socialisation politique. Il s’appuie sur la participation active des membres à la conception et à la mise en œuvre d’actions éducatives et citoyennes, renforçant ainsi leur pouvoir d’agir et leur capacité à influencer les politiques publiques. Dans la foulée de cet événement, par la suite, nous avons organisé une quinzaine de séminaires, qui ont eu lieu au Québec, en France et en Belgique. La tenue de séminaires internationaux qui réunissent, environ tous les deux ans, une cinquantaine de personnes représentant les délégations régionales constitue l’activité principale du programme. Trois approches correspondent à nos pratiques de formation, de recherche et d’action. L’approche fondée sur les droits vise à garantir le respect et l’application des droits fondamentaux des personnes, en mettant l’accent sur la dignité, l’égalité et la non-discrimination. La recherche émancipatoire (Oliver, 1997) implique la participation active des personnes en situation de handicap à toutes les étapes du processus de recherche et vise à produire des connaissances utiles à leur émancipation. Enfin, la pédagogie de l’émancipation et des capabilités met l’accent sur l’amélioration des capabilités individuelles et des compétences collectives, ce qui permet aux personnes de s’engager pleinement dans la vie sociale et politique (Tremblay et al., 2020a).
Les modalités de travail et d’animation ont évolué au cours des ans, et les séminaires, pris en charge par l’une ou l’autre délégation, ont pris différentes formes. En analysant cette expérience d’ECD, nous avons repéré quelques conditions et modalités susceptibles de contribuer à la réussite de nos séminaires. Parmi ces conditions figurent : l’intimité et la convivialité du cadre, de type auberge, qui nous permet de vivre ensemble pendant quelques jours, la cogestion de la programmation et de l’animation des activités, l’importance des témoignages et des récits de vie partagés et analysés en groupe, la flexibilité des horaires pour prendre le temps d’écouter, de comprendre, de s’exprimer, l’utilisation d’outils d’animation adaptés comme des post-it, des dessins ou des affiches, la prise de notes, la rédaction de rapports, de comptes rendus, de retours journaliers, la prise de photos et d’enregistrements (Tremblay et al., 2020).
Nos séminaires sont des lieux de partage d’expériences diversifiées, uniques, inspirantes, et des moments de dialogue sur les conditions, les obstacles et les espérances d’une société plus inclusive, en reconnaissance des droits politiques, et visant la participation citoyenne et démocratique, juste et égale, des personnes en situation de handicap. La création d’un espace de parole égalitaire, encourageant la qualité des relations entre les personnes, constitue l’aspect le plus important et stimulant des séminaires. La convivialité y génère l’enthousiasme dont témoignent les séminaristes en fin de séjour et suscite le désir de poursuivre l’aventure commune.
Il est difficile d’évaluer toutes les retombées du PIECD, autant pour les personnes représentantes, intervenantes ou chercheures, qui ont participé aux séminaires et à ce processus de formation et de transformation mutuelles, qu’en ce qui concerne la transformation des pratiques, la mobilisation citoyenne ou les projets émergents. Chacune des délégations régionales reste autonome quant au développement de ses projets, et les séminaires demeurent un lieu d’échange sur les expériences individuelles ou collectives de promotion et d’exercice des droits. Plusieurs projets de recherche-action et de formation universitaire, des publications et même des conférences sont issus du PIECD. Un ouvrage collectif portant sur la prise de parole des personnes et la contribution de la société civile au suivi et à l’application de la convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées a été publié en 2019 sous le titre La Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées : une nouvelle éthique de la citoyenneté. Au Québec, le PIECD a été à l’origine de la tenue annuelle d’une « Semaine sur les droits, la citoyenneté et le handicap ». Ces semaines se sont transformées en un cours de deuxième cycle, le cours Droits, citoyenneté et handicap : stratégies d’émancipation (UQAM, s.d.), donné sous forme d’école d’été, et à la création d’un microprogramme (ou concentration interdisciplinaire), également de deuxième cycle, nommé Handicap et sourditude : droits et citoyenneté.
Dans l’ouvrage collectif précédemment nommé (Tremblay et al., 2019), nous avons proposé de poursuivre le dialogue sur les fondements d’une éthique de la citoyenneté, qui reposerait sur trois axes : l’éthique de la reconnaissance (Plaisance, 2025), reconnaissance de toute personne, de son identité, de son intégrité, de ses droits universels, de son droit de s’affilier librement; l’éthique du dialogue et de la participation démocratique (Habermas, 1997), qui encourage la participation aux débats, directement ou indirectement, dans l’espace public et qui requiert l’acquisition de compétences, ainsi que l’engagement de toutes les citoyennes et de tous les citoyens; finalement l’éthique de la convivialité et de la compassion. Nous sommes des êtres grégaires, qui dépendent les uns des autres. Le souci que nous avons de notre communauté et du bien commun est essentiel à notre survie. La compassion bouscule le rapport entre dominant et dominé, ce type de lien élargit notre compréhension de ce qui nous relie les uns aux autres et de ce qui fait que « les personnes tiennent les unes avec les autres » pour « faire société » (Corcuff, 2005, p. 129). Dans le Second manifeste des convivialistes, signé par quelques centaines de grands penseurs et leaders parmi lesquels figurent Alain Caillé et Edgar Morin, la convivialité est considérée comme une condition essentielle au vivre ensemble et à la survie de l’humanité (Mouvement convivialiste, 2020).
L’inclusion : une utopie pour réparer le monde?
Les droits universels sont inaliénables et indivisibles, cependant, détenir des droits ne suffit pas à en assurer l’exercice. L’abolition de tous les obstacles environnementaux à l’exercice des droits démocratiques et universels des personnes en situation de handicap et l’avènement d’une société parfaitement équitable et égalitaire peuvent paraître utopiques (Suc-Mella, 2020; Riot-Sarcey et Laville, 2020; Mackey, 2009). Plusieurs auteurs affirment qu’il est urgent et nécessaire d’en faire l’objet d’un dialogue citoyen et démocratique, considérant qu’il reste bien des injustices à réparer et des iniquités à corriger.
Pour Suc-Mella, l’inclusion des personnes en situation de handicap doit être repensée; il faut en redéfinir les contours et les fondements éthiques. Il faut modifier les relations de pouvoir entre les individus et les différents groupes d’acteurs; il importe de reconnaître les capacités de chaque personne, d’adapter l’environnement et de soutenir la participation sociale et politique. Cela suppose une transformation profonde des représentations du handicap, des pratiques, des institutions et des politiques publiques. À la question « jusqu’où peut aller l’inclusion? », Suc-Mella répond qu’il s’agit d’un horizon mobilisateur, et il suggère une approche à la fois pragmatique et éthique : l’inclusion est une invitation à penser autrement, à engager un dialogue entre les personnes en situation de handicap, les acteurs de la société civile et politique. Il appelle à une transformation systémique, fondée sur la reconnaissance, la participation et l’innovation, pour construire ensemble une société plus juste, plus ouverte, plus humaine.
Lenne (2017) s’est intéressée aux innovations sociales dans le domaine de l’inclusion des personnes en situation de handicap et elle a souligné l’intérêt du concept d’utopie et d’hétérotopie pour analyser le développement d’un quartier urbain inclusif. Regroupant logements, commerces, services, entreprises, le projet Humanicité s’inscrit dans une logique de partenariat et de co-construction avec des personnes habitant le quartier ou représentant les institutions sociales et médicales, les urbanistes, les promoteurs, les universitaires et les chercheurs. Humanicité n’a pas été conçu et développé sans tensions entre les divers groupes opposant leurs visions respectives, leur volonté de participer ou leurs diverses capacités de contrôler, de diriger ou d’influencer le projet. Cependant, comme le signale Lenne, « l’utopie est fondamentalement réalisable, ce qui va à l’encontre du préjugé selon lequel elle ne serait qu’un rêve » (2017, p. 37). L’utopie contribue à revoir ou à contester l’ordre établi et mène à l’action. Lenne analyse les tensions entre communication institutionnelle valorisant le projet et communication participative comme expression du vécu des résidents, et propose de favoriser une communication plus inclusive, réflexive et transformative (Ricœur, 1997).
Pour Mackey (2009), les utopies sont des moteurs de transformation sociale, mais il remet en question les utopies validistes et normatives qui ignorent la spécificité des personnes en situation de handicap en les considérant comme « défectueuses ». Comme le revendiquent plusieurs groupes, le dialogue sur la société inclusive devrait prendre en considération « les utopies des handicapés » (Crip Utopia), ces personnes qui contestent l’idée que le handicap est un problème à résoudre et proposent que le handicap soit considéré comme une richesse. Parmi les thèmes abordés dans les utopies du handicap figurent la représentation et la participation politiques : dans ces utopies crip, les personnes handicapées sont leaders, exercent un pouvoir d’influence et décisionnel et ne sont pas réduites au rôle de bénéficiaires.
Riot-Sarcey et Laville (2020) plaident en faveur du « réveil de l’utopie » et soulignent son rôle comme moteur d’innovation politique et sociale. Ils la définissent comme un horizon de pensée et d’action capable de revitaliser la démocratie et de stimuler la créativité sociale. L’utopie se distingue de la simple rêverie : elle devient un outil critique, permettant d’interroger l’ordre établi et d’ouvrir des possibles inédits. La dimension collective de l’utopie est essentielle, ce qui implique la participation active des citoyennes et des citoyens à la construction de nouveaux imaginaires et à l’expérimentation de pratiques alternatives. Les auteurs plaident pour une utopie « modeste », attentive aux besoins et aux capacités des individus et des collectivités. Cette utopie se construit à partir des marges, des initiatives citoyennes et des mouvements sociaux qui cherchent à transformer la réalité au quotidien. Ils défendent une approche inclusive et participative visant à promouvoir la solidarité, la justice et la dignité. Ils appellent à l’engagement citoyen en soulignant le rôle des pratiques démocratiques locales, des réseaux associatifs et des formes d’auto-organisation.
Conclusion
En somme, les utopies ne se réduisent pas à des rêves irréalisables, elles sont le moteur de prises de conscience et de transformations individuelles et collectives importantes et sont considérées comme à la fois nécessaires et réalistes (Riot-Sarcey et Laville, 2020; Bregman, 2017; Morin, 2005). Les utopies qui s’incarnent sous forme d’hétérotopies, selon l’expression de Foucault (2009), sont des « lieux réels », que l’on peut expérimenter, visiter, explorer. Entre aujourd’hui et un hypothétique avenir lumineux, ces lieux ou ces expériences d’hétérotopie, comme c’est le cas, semble-t-il, des séminaires du PIECD, ne sont pas sans tensions ou conflits, mais ils offrent la possibilité d’apprendre à vivre ensemble et de continuer à rêver, ensemble, d’une société plus éthique, solidaire, démocratique et conviviale.
Kaës (2024) plaide pour une éthique de l’utopie : non pas une espérance naïve d’un monde parfait, mais une invitation à penser et à désirer autrement, à inventer de nouveaux espaces. Le dialogue utopique est essentiel pour résister à la catastrophe, pour maintenir vivant le désir, non seulement de survivre, mais de vivre ensemble.
Invoquant, comme Petrella (2007), une « nouvelle narration du monde », nous croyons que pour réparer le monde actuel et ses injustices envers les personnes en situation de handicap, pour mieux vivre ensemble dans un monde inclusif, nous avons besoin de dialoguer, de maintenir une conversation éthique, citoyenne et démocratique et de nous projeter dans un avenir commun, souhaité, rêvé sous forme d’utopie dans un premier temps avant de prendre la forme d’hétérotopie, éventuellement, ce qui nous conduira ailleurs. Nous avons tous le droit de partager nos espérances, comme nos craintes, de prévoir et de rêver, ensemble, l’avenir de notre cité!
Note et bibliographie
Note
- L’ONU, dans sa Convention relative aux droits des personnes handicapées, tout comme le gouvernement du Québec dans sa Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, fait usage du terme « personnes handicapées ». On lit ainsi sur le site du gouvernement du Québec : « Au Québec, une personne handicapée est définie comme : “Toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l’accomplissement d’activités courantes. […] L’incapacité peut être : motrice; visuelle; auditive; intellectuelle. Elle peut également être liée : à la parole; au langage; à d’autres sens; à des fonctions organiques; à un trouble du spectre de l’autisme; à un trouble grave de santé mentale. Le terme ‘personne handicapée’ inclut les personnes ayant des incapacités significatives et persistantes.” » (Gouvernement du Québec, 2025). Plusieurs groupes de personnes du milieu de l’action communautaire, de la défense des droits ou du milieu de la recherche considèrent cette désignation comme stigmatisante et préfèrent l’expression « personnes en situation de handicap », comme c’est le cas pour le CRISPESH (s.d.). C’est cette expression que nous utiliserons dans ce texte, pour désigner indistinctement des personnes, non pas toutes les personnes, qui ont une ou des incapacités associées à une situation de handicap. Lorsque nos propos concernent spécifiquement le sous-groupe des personnes ayant une déficience intellectuelle, c’est cette expression qui sera utilisée.
Bibliographie
- Bregman, R. (2017). Utopies réalistes. Paris : Seuil.
- Corcuff, P. (2005). De la thématique du « lien social » à l’expérience de la compassion. Variété des liaisons et déliaisons sociales. Pensée plurielle, 1(5), 119-129.
- Centre de recherche pour l’inclusion des personnes en situation de handicap (CRISPESH). (s.d.). Qui sommes-nous?
- Élections Canada. (2025, 4 mars). Électeurs handicapés.
- Foucault, M. (2009). Le corps utopique, les hétérotopies. Paris : Editions Lignes, 2009.
- Gouvernement du Québec. (2025, 20 juin). Définition du terme Personne handicapée.
- Habermas, J. (1997). Droits et démocratie. Entre faits et normes. Paris : Gallimard.
- Kaës, R. (2024). Utopies. Le travail de l’inconscient, catastrophe et désir de changement. Paris : Dunod.
- Lenne, L. (2017). Humanicité, de l’utopie à l’hétérotopie. Recherche en Information-Communication accompagnant un projet d’innovation urbaine. Sociologie. Université Charles de Gaulle – Lille III.
- Mackey, P. J. (2009). Crip utopia and the future of disability. Critical Disability Discourses.
- Morin, E. (2005). Réalisme et utopie. Diogène, 209(1), 154-164.
- Oliver, M. (1997). Emancipatory research: Realistic goal or impossible dream? Dans C. Barnes et G. Mercer (dir.), Doing Disability Research (p. 15-31). Leeds (Angleterre) : Disability Press.
- Mouvement convivialiste. (2020). Le convivialisme en quelques mots.
- Petrella, R. (2007). Pour une nouvelle narration du monde. Montréal : Écosociété.
- Plaisance, É. (2025). De la raison inclusive à une éthique de la reconnaissance. Toulouse : Érès.
- Prince, M. J. (2012). La participation électorale des électeurs handicapés : analyse comparative des pratiques canadiennes. Rapport de recherche. Élections Canada.
- Ricœur, P. (1997). L’idéologie et l’utopie. Paris : Seuil.
- Riot-Sarcey, M. et Laville, J.-L. (2020). Le réveil de l’utopie. Ivry-sur-Seine : Éditions de l’Atelier/Éditions Ouvrières.
- Schur, L., Kruse, D. et Blanck, P. (2013). People with Disabilities: Sidelined or mainstreamed? Cambridge : Cambridge University Press.
- Suc-Mella, P. (2020). La société inclusive, jusqu’où aller? Toulouse : Érès.
- Tremblay, M., Fontana-Lana, B., Hudon, I., Blais, M. et Racette, B. (2020b). Stratégies d’émancipation pour la participation politique et le développement des compétences citoyennes des personnes ayant une déficience intellectuelle. Revue suisse de pédagogie spécialisée, 10(1), 23-31.
- Tremblay, M., Blais, M., Lequien, J., Cobbaut, J.-P., Mercier, M., Routier, C., d’Arripe, A., Dutoit, M., St-Pé, M.-C., Guerdan, V. et Hudon, H. (2020a). Le Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique (PIECD). Une approche fondée sur les droits, la recherche émancipatoire et le développement des capabilités démocratiques. Dans : M. Masse, G. Piérart, F. Julien Gauthier et D. Wolf (dir.). Accessibilité et participation sociale. La mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées. Genève : Éditions ies.
- Tremblay, M., Guerdan, V., Boukala, M. et Cobbaut, J.-P. (2019). La Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Une nouvelle éthique de la citoyenneté. Blue Mounds (Wisconsin) : Deep University Press.
- Université du Québec à Montréal (UQAM). (s.d.). Cours FCM8000 – Droits, citoyenneté et handicap : stratégies d’émancipation.