Avec ce dossier thématique sur l'IA, les psychologues sont appelés à évaluer les défis et les opportunités qu'amènera l’intelligence artificielle dans leur pratique et dans la société.

Les agents conversationnels générés par l’IA, toujours plus réalistes et personnalisables, connaissent un essor rapide, notamment dans les sphères relationnelle et thérapeutique. Leur popularité, amplifiée par la pandémie et la solitude, se reflète dans l’usage croissant de chatbots conçus comme amis, partenaires ou thérapeutes virtuels

Le deuil, processus d’adaptation à une perte majeure, pourrait être bouleversé par l’émergence de « griefbots », avatars numériques post mortem. S’ils prolongent le lien avec une personne décédée, leurs limites comportent des risques d’abus et de préjudices sans encadrement approprié.

L’IA transforme rapidement la production scientifique, allant jusqu’à automatiser certaines étapes de la recherche, de l’hypothèse à la publication. Cet article dresse un portrait de ses usages actuels et invite les psychologues à réfléchir aux impacts méthodologiques et épistémologiques de ces innovations sur leurs pratiques.

Bien que l’IA offre des perspectives prometteuses en santé mentale, son intégration exige la vigilance des psychologues, appelés à en encadrer l’usage, à évaluer les risques et à contribuer à son développement. L’article souligne les dangers d’une maîtrise insuffisante et propose des stratégies pour en assurer une adoption sécuritaire et responsable.

L’intelligence artificielle ouvre de nouvelles possibilités en psychologie, notamment pour l’évaluation et le soutien clinique, mais son intégration soulève des enjeux éthiques et organisationnels. L’article analyse ses apports et limites afin de réfléchir aux conditions d’un usage responsable et complémentaire au jugement clinique.

Voici une sélection de publications, formations et ressources pour soutenir la réflexion sur les enjeux liés à l’intelligence artificielle dans la pratique professionnelle. Cette liste, non exhaustive, est offerte à titre informatif. Elle ne saurait se substituer au jugement clinique du psychologue, à son devoir de prudence ni au respect des cadres légaux et déontologiques au Québec.